"Par conséquent, nous ne devons pas admettre que le mot démocratie, utilisé d'une manière apologétique pour représenter la dictature des classes exploiteuses perde sa profondeur de concept et devienne celui de certaines libertés données au citoyen. Lutter simplement pour arracher la restauration d'une certaine légalité bourgeoise sans poser le problème révolutionnaire, le problème de la prise de pouvoir révolutionnaire, c'est retourner à un certain ordre préétabli par les classes dominantes".
"Les combattants fatigués commencent à perdre la foi et peuvent aider les manoeuvres auxquelles la bourgeoisie nous a accoutumés. Ces manoeuvrese peuvent consister à donner le pouvoir à un monsieur à la voix plus gentille et au visage plus angélique que le dictateur du moment, ou bien un coup d'état de la réaction, dirigé par l'armée et qui fait semblant de s'appuyer sur les forces progressistes. Il y a des tas de tactiques de la bourgeoisie.
Nous attirons principalement l'attention sur le coup d'état militaire. Que peuvent apporter les militaires à la vraie démocratie? Quelle loyauté peut-on attendre de ceux qui ont toujours été les instruments de la domination des classes réactionnaires et des monopoles impérialistes, d'une caste qui n'existe que grâce aux armes qu'elle possède, et qui ne pense qu'à maintenir ses prérogatives?
Quand dans des conditions très difficiles pour les oppreusseurs, les militaires conspirent et mettent en déroute le dictateur, vaincu en fait, il faut bien se dire qu'ils l'ont vaincu parce qu'il n'était pas capable de maintenir leurs privilèges de classe sans une violence extrême, chose qui, en général, ne convient pas trop aux intérêts des oligarchies".
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