Si je suis jaloux si je suis jaloux c’est que ce texte ce passage en particulier et bien d’autres mais celui-ci en particulier m’est intrinsèquement constitutif du moi. Je ne suis rien d’autre que cette partie qui se décline. Ce passage, je vais le citer complètement. Ne rien en dire de plus est ce que je peux en dire de mieux.
« Eux, quarante-six et quarante-cinq ans en mille neuf cent cinquante-quatre. En naitre sera bientôt pour toi cette honte qu’elle a d’abord été pour eux. C’est depuis que tu as le sentiment que tu t’imposes. Que tu es de trop. Qu’on doit faire avec toi comme on fait avec ce qu’il faut qu’on supporte. Tu ressembles à toutes les hontes et toutes les hontes te ressemblent. Tu les es toutes, tu ne cesses pas de toutes les être. Comment croire qu’on veuille maintenant pour toi ce qu’on n’en a pas voulu d’abord ? Qu’on veuille que tu vives quand on ne l’a d’abord pas voulu ? Que tu sois aimé quand il n’y a rien qu’on ait moins fait pour que tu le sois ? Quand il aurait fallu qu’on t’apprenne qu’il ne suffit de vivre si ce n’est pas pour en être, un peu, aimé ?
Tu as beau fuir, c’est tout ce dont on t’a privé qui te retient. Qui fait de ta fuite une feinte à laquelle même toi ne crois pas. Tu penses à l’amour d’enfant comme à une forme qu’on n’a pas donnée à la forme qu’il fallait que tu aies jamais. Tu n’as d’ailleurs plus cru depuis qu’il était juste que tu aies ce que tu avais. Ni qu’il était injuste que ce que tu avais te soit retiré. »
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