Il est tellement paradoxal que ceux qui
veulent tellement passer inaperçu innommable qu’une certaine notoriété soit
leur lot. A ce que ce nom devienne imprononçable puisque disparaitre n’est pas
ou plus possible. La lumière qu’il fuit qu’il dise fuir qu’il dise vouloir fuir
ne cesse de la importuner où qu’ils soient quoi qu’ils fassent mais le message
à transmettre est important vital pour eux pourrait-on dire qu’ils supportent l’insupportable :
la lumière qu’ils soient nommés reconnus pour ce qu’ils font donc
involontairement pour ce qu’ils sont véritablement loin des masques et des postures.
« Si tu avais pu être celui qu’on ne
nommerait jamais, de quelque nom, tu aurais sans doute pu commencer de vivre. »
Ceux qui obsèdent les vivants sont ceux qui
ne sont jamais « assez morts » pour ne pas être encore présents. Ils
ne le sont d’ailleurs que lorsque les moments où ils apparaissent sont les plus
difficiles pour nous.
« Jusqu’au jour où tu as compris qu’aimant
ta mort tu aimais la mort qu’ils voulaient pour toi. Que tu accomplirais ce qu’ils
n’avaient pas eu le temps d’accomplir ».-
« En réalité il a fallu, pour que tu
cesses d’aimer la mort au point où tu l’as alors aimée, que tu cesses de
vouloir être toi-même aimé, et d’eux. »
« Il n’y a rien en toi qui aime la mort
aujourd’hui, qui l’aime si peu que ce soit. A la vérité, il n’y a rien en toi
qui aime même la mort. Même la mort ne t’humilie plus. »
La fuite ! La fuite ! Qui ne fuit
pas ? Certains fuient plus que d’autres.
« Tu as été au-devant de la mort autant
qu’il est possible à qui en est revenu. Tu en as appris ceci : c’est
mourir qui est impossible, aussi longtemps qu’on ne meure que pour fuir (aussi
longtemps qu’on fuie pour mourir). »
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