jeudi 27 juillet 2023

Les fleurs de Krysald

 

La différence n'est que très rarement un choix. Il faut donc vivre avec. 

Souvent c'est l'intolérance des autres qui la révèle à ceux qui éclairent le monde autrement, et en fait toujours, toujours, une souffrance, un mal de vivre, une torture, une douleur, une honte d'être soi, une envie d'en mourir pour ceux qui se découvrent différents dans le regard des autres. 

Car il ne s'agit bien que de cela. 

Dans la réalité, rien d'étrange. Bras, Jambes yeux, bouche et cerveau là aussi plus ou moins rempli, etc. . 

Tout est en place pour un être humain. Il ne s'agirait donc que d'éducation à concevoir le pluriel de la nature dans cet unique monde. Une nature parfois compliquée à laisser en paix les êtres mais n'est-ce pas non plus à cause de l'accueil de ce monde à l'entendre ? 

Il s'agirait donc juste d'apprendre à respecter l'autre. Combattre la méchanceté avec courage est ce qui devrait donc être intolérable, rien d'autre. Permettre à chacun d'être soi et heureux est la seule chose à vouloir dans un monde dit civilisé.... 

Moi j'aime la différence. Elle m'a toujours enchanté dans ses rencontres. Elle colore nos vies et rend le monde chaleureux et presque magique pour ceux qui cultivent l'imaginaire dans leurs vies. Elle ne gage de rien d'autre que d'elle-même.. 

La bêtise étant bien sur partout. Son seul mérite est le même que celui de tous ici-bas, celui d'exister et de faire de ce monde un pluriel enrichissant avec les autres car rien n'est pire que l'ennui de l'uniformisation. J'aime ce qui contraste pour valoriser tous les beaux du monde. Alors je soutiens cette pluralité, au-delà du moindre communautarisme qui tendrait à exclure finalement dans ma crainte la plus profonde, même si je comprends l'envie de se comprendre, de panser ses plaies, vites, avec ceux qui savent mais je suis aussi certaine que c'est au milieu des autres, avec tous que la différence disparaît. Et pour cela il faut s'ouvrir plus encore. Une marche ensemble peut prouver qu'on est bien ensemble. Qu'on est là si ça vacille comme pour chacun, sans différence, sans exclusion, sans discrimination. Que l'on fait ce monde ensemble. Car si le respect est de tous côtés, que craindre sinon la joie de vivre?

 

C.A.

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