Bulgarie
(suite)
« De cet esprit s'inspire
également l'arrêt n 23 du conseil des ministres du 8 juin 1964,
modifiant et complétant les dispositions concernant la procédure en
matière de conflits du travail. Pour assurer à la commission de
conciliation une plus grande indépendance dans l'examen des litiges,
les membres de la commission qui ne présentent pas la garantie d'une
impartialité absolue pour la défense des intérêts des
travailleurs doivent être écartés. Un autre arrêté a investi les
inspecteurs du travail du pouvoir de prescrire aux directeurs des
entreprises, des administrations et des organisations sociales des
instructions dans le but de prévenir ou d'éliminer des infractions
aux règles contenues dans la partie II du code.
Toutes ces mesures favorables à
la classe ouvrière ont provoqué un relâchement dans la discipline
du travail et surtout une tendance générale de fluctuation de
l'emploi. Pour parer à cette situation qui désorganisait certains
secteurs de la production, un arrêté du conseil des ministres du 9
novembre 1965 attribue des « récompenses » aux ouvriers
et employés qui restent attachés d'une manière continue à
l'entreprise. Ils toucheront désormais une rémunération
supplémentaire en espèces allant de ¼ à la totalité de leur
salaire mensuel, ainsi que des récompenses en nature ( par exemple
des congés supplémentaires). »
dans les années 1970
« Le congrès a donc mis
au point un vaste programme pour remédier à cet état de choses.
Dorénavant, « le développement des syndicats, l'accroissement
de leur rôle deviennent un objectif national ». Tout d'abord,
il importe « d'élargir la démocratie syndicale » et
donc de « supprimer la centralisation superflue dans la vie
syndicale, afin de renforcer l'initiative de toutes les sections ».
Il faut aussi s'efforcer de « supprimer le formalisme dans les
élections et faire participer activement les travailleurs aux
discussions.
« En ce qui concerne les
attributions des syndicats, il faut abandonner « la conception
étroite selon laquelle les fonctions de gestion des syndicats
doivent être exercées presque uniquement dans le cadre des
entreprises. » Ces fonctions devront s'exercer, désormais,
également à l'échelon central, et des syndicalistes devront
participer aux réunions des organes de l’État et faire entendre
leur voix au moment de l'élaboration de la politique économique et
culturelle ».
« L'accent est mis sur les
« fonctions de protection « des syndicats ; un
droit de véto leur est reconnu pour tout ce qui touche à la
sécurité du travail. »
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