« Trotsky est
différent. Je me souveines de notre première rencontre aux
Etats-Unis : c'était à New York , à l'époque du régine
Kerensk. Il m'avait fait l'effet d'être un caractère fort , plus
par nature que par conviction, quelqu'un qui pourrait rester
inflexible même s'il sentait qu'il était dans son tort. »
« La dictature du
prolétariat est primordiale, insite Lénine. Elle est une condition
sine qua none de la période révolutionnaire et doit être promue
par tous les moyens. Quand je remarque que l'initiative populaire et
l'interêt actif sont essentiels au succès de la révolution , il
réplique que seul le parti communiste peut fairer sortir la Russie
du chaos du aux tendances et aux intérêts contradictoires. La
liberté, dit-il, est un luxe qu'on ne peut pas se permettre à ce
stade actuel du développement. Une fois que la révolution sera hors
de danger , à l'extérieur comme à l'intérieur, il sera alors
possible d'accorder la liberté d'expression. La conception courante
de la liberté est un préjugé bourgeois, pour le moins. L'idéologie
mesquine de la classe moyenne confond révolution et liberté ;
en réalité, la révolution sert à assurer la suprématie du
prolétariat. Ses ennemis doivent être écrasés , et tout le
pouvoir centralisé dans l'Etat communiste. Au cours de ce processus
, le gouvernement est souvent obligé de recourir à des moyens
désagréables, néanmoins c'est la situation qui l'exige , il est
impossible de s'y dérober. Au fil du temps, ces méthodes seront
abolies , lorsqu'elles ne seront plus nécessaires. »
« Un fanatique ?
Très certainement. Qu'est ce qu'un fanatique sinon un homme dont la
conviction reste impénetrable au doute ? Il s'agit de la foi
qui déplace les montagnes , de la foi qui va jusqu'au bout. »
« « La
révolution est un combat professionnel , dit-il , soir on gagne soit
on perd. Nous devons détruire tous les ennemis , extraire tous les
contre révolutionnaires de leur repaire. Pas de sentimentalisme !
Tous les moyens et les méthodes sont bon pour atteindre notre
objectif. A quoi bon avoir une révolution si on ne fait tout ce
qu'il faut pour qu'elle soit une réussite ? Sans nous , la
révolution serait morte depuis longtemps . La Tchéka est l' âme
même de la révolution. »
« « Puisque
je vois que vous n'êtes pas communistes , je peux vous dire à quel
point on a souffert, enchaine-t-il. Pour les paysans, c'est pire
qu'avant, ils vivent dans la crainte constante qu'un communiste
vienne leur prendre leur dernière miche de pain. Les tchékistes et
l'ossobiy otdel entrent dans une maison et ordonnent aux femmes de
tout mettre sous latable, puis ils repartent avec. Ils se fichent
pasl mal que les enfants aient faim ! Qui voudraient planter
avec de tels maitres ? Mais les paysans ont appris une chose :
ils doivent enfouir dans la terre ce qu'ils veulent sauver des mains
des voleurs. » »
Un paysan les prend en
stop :
« Il dit qu'il aime
bien les bolchéviks. , mais qu'il n'a que faire des communistes. Les
blocheviks sont bons, ce sont des amis du peuple : ils ont exigé
la terre pour les fermiers et tout le pouvoir pour les soviets. Mais
les communistes sont mauvais : ils volent et flagellent les
paysans, ils ont placé les leurs dans les soviets, et un non
communiste n'a pas son mot à dire . Le Kombed est plein de bons
à rien oisifs, ce sont eux les patrons des villages et les paysans
qui refusent de s'incliner devant eux « n'ont pas de chance ».
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