dimanche 24 novembre 2019

Le mythe bolchévik par Alexander Berckman


« Trotsky est différent. Je me souveines de notre première rencontre aux Etats-Unis : c'était à New York , à l'époque du régine Kerensk. Il m'avait fait l'effet d'être un caractère fort , plus par nature que par conviction, quelqu'un qui pourrait rester inflexible même s'il sentait qu'il était dans son tort. »


« La dictature du prolétariat est primordiale, insite Lénine. Elle est une condition sine qua none de la période révolutionnaire et doit être promue par tous les moyens. Quand je remarque que l'initiative populaire et l'interêt actif sont essentiels au succès de la révolution , il réplique que seul le parti communiste peut fairer sortir la Russie du chaos du aux tendances et aux intérêts contradictoires. La liberté, dit-il, est un luxe qu'on ne peut pas se permettre à ce stade actuel du développement. Une fois que la révolution sera hors de danger , à l'extérieur comme à l'intérieur, il sera alors possible d'accorder la liberté d'expression. La conception courante de la liberté est un préjugé bourgeois, pour le moins. L'idéologie mesquine de la classe moyenne confond révolution et liberté ; en réalité, la révolution sert à assurer la suprématie du prolétariat. Ses ennemis doivent être écrasés , et tout le pouvoir centralisé dans l'Etat communiste. Au cours de ce processus , le gouvernement est souvent obligé de recourir à des moyens désagréables, néanmoins c'est la situation qui l'exige , il est impossible de s'y dérober. Au fil du temps, ces méthodes seront abolies , lorsqu'elles ne seront plus nécessaires. »

« Un fanatique ? Très certainement. Qu'est ce qu'un fanatique sinon un homme dont la conviction reste impénetrable au doute ? Il s'agit de la foi qui déplace les montagnes , de la foi qui va jusqu'au bout. »

« « La révolution est un combat professionnel , dit-il , soir on gagne soit on perd. Nous devons détruire tous les ennemis , extraire tous les contre révolutionnaires de leur repaire. Pas de sentimentalisme ! Tous les moyens et les méthodes sont bon pour atteindre notre objectif. A quoi bon avoir une révolution si on ne fait tout ce qu'il faut pour qu'elle soit une réussite ? Sans nous , la révolution serait morte depuis longtemps . La Tchéka est l' âme même de la révolution. »

« « Puisque je vois que vous n'êtes pas communistes , je peux vous dire à quel point on a souffert, enchaine-t-il. Pour les paysans, c'est pire qu'avant, ils vivent dans la crainte constante qu'un communiste vienne leur prendre leur dernière miche de pain. Les tchékistes et l'ossobiy otdel entrent dans une maison et ordonnent aux femmes de tout mettre sous latable, puis ils repartent avec. Ils se fichent pasl mal que les enfants aient faim ! Qui voudraient planter avec de tels maitres ? Mais les paysans ont appris une chose : ils doivent enfouir dans la terre ce qu'ils veulent sauver des mains des voleurs. » »

Un paysan les prend en stop :
« Il dit qu'il aime bien les bolchéviks. , mais qu'il n'a que faire des communistes. Les blocheviks sont bons, ce sont des amis du peuple : ils ont exigé la terre pour les fermiers et tout le pouvoir pour les soviets. Mais les communistes sont mauvais : ils volent et flagellent les paysans, ils ont placé les leurs dans les soviets, et un non communiste n'a pas son mot à dire . Le Kombed est plein de bons à rien oisifs, ce sont eux les patrons des villages et les paysans qui refusent de s'incliner devant eux « n'ont pas de chance ».

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