La culture est un bien si précieux, qu'ils ne font que l'enlever au peuple.
La culture est un bien si précieux qu'il est confisqué par une caste qui s'auto-invite et s'auto-congratule.
La culture est un bien si précieux qu'aujourd'hui, on le musèle, on le séquestre et on le bâillonne.
La culture est un bien si précieux qu'ils se la partage dans des salons privés, dans des phrases creuses, dans de faux débats.
La culture est un bien si précieux que nous n'avons pas le droit de le développer et de l'offrir à nos frères de misères, de chaines, et de galère.
La culture est un bien si précieux qu'il est interdit aux galériens, "à ceux qui se lèvent" mais se couchent tard, épuisés, cassés, désespérés de ne pouvoir offrir la vie douce à leurs familles.
La culture est un bien si précieux qu'ils se l'octroient.
Mais la culture ne peut se laisser berner par les hypocrites, les visages fardés, les couloirs sombres, les catiminis nauséeux, les alcôves verdâtres de leurs pensées putrides.
La culture ne sera jamais pour eux, quoiqu'ils fassent, la culture n'aiment pas la mort et ces gens là, qui font de grands slurps, comme dirait l'autre, sont morts, même si ils ne le savent pas encore.
Mais la culture qui se démène, qui s'agite, qui vit, qui fait du bruit, qui donne la beauté, la culture est là, elle est réclamée par le peuple et elle vivra.
Forcément. Forcément...
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