Qui attente à la liberté, qui la détruit. L'appareil des lois, l'organisation
de la justice, les prérogatives gouvernementales sont, dans notre société, les
cadres permanents d'un système politique éminemment liberticide. L'autorité,
qui est leur fondement, est par essence liberticide et, s'ils n'en pénètrent la
nocivité et n'en proscrivent les institutions, les hommes aspireront en vain
vers la liberté. Socialement, le capitalisme, qui soumet l'ouvrier aux maîtres
des usines et aux possesseurs de la terre, à tous ceux qui, dispensateurs de la
besogne quotidienne, sont en même temps les arbitres du salaire dont dépend son
existence (sans parler des répercussions indirectes) le capitalisme est une forme
liberticide. Sur les méfaits des uns et des autres, nous ne nous étendrons pas
davantage ici. Nombreux sont les mots où ils seront explicitement, et à leur
place, vigoureusement dénoncés.
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