Largardelle : « L’organisation économique ne connait que des hommes réels, des ouvriers, qui se groupent pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux. Nous ne sommes plus en présence de notions abstraites, mais de relations concrètes nettement déterminés. »
« La vérité est que ce sont toujours des minorités qui
sont les plus actives et que, pour cela, il faut les laisser se produire, ne
pas les étouffer. C’est la minorit » des travailleurs qui sont syndiqués
et ce sont dans les syndicats des minorités de syndiqués qui poussent les
autres. Les gros bataillons, embarrassés souvent de mutualisme, ne se mettent
en branle que difficilement et il faut les entrainer. »
Delesalle :
1.
« grève générale par corporations que nous
assimilerons aux manœuvres de garnisons,
2.
Cessation du travail partout et à date fixe, qui
seraient nos grandes manœuvres.
3.
Arrêt général et complet, mettant le prolétariat
en guerre ouverte avec la société capitaliste ;
4.
Grève générale
révolution. »
Villeval et Pouget en 1904 : « Il n’y a ici
ni anarchistes, ni socialistes, ni positivistes, il n’y a seulement que des
syndiqués groupés pour poursuivre un seul but. La suppression du salariat et du
patronat. »
14 ans plus tard : Griffuelhes : « sur
le terrain politique, la classe ouvrière était alors la proie des partis ou des
sectes qui se disputaient à l’envi l’honneur de la conduire à l’émancipation
finale. Elle participait à leurs querelles mesquines. Nous eûmes l’ambition,
nous, de réaliser sur le terrain économique l’unité concrète de la classe
ouvrière : plus de jauressistes, de guesdistes, d’allemanistes, d’anarchistes
– rien que des syndicalistes marchant, réconciliés au même combat de classe. »
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