Quand
nous disons de l'instinct qu'il est « un mouvement naturel qui
pousse à faire certaines choses sans le secours de la réflexion »,
c'est surtout, ainsi présenté, l'extérieur de l'instinct que nous
voyons et la soudaineté sans guide de ses élans. Mais sa figure ne
révèle ses mobiles et le moteur en demeure caché... On dénomme
aussi instinct, extensivement, chez l'homme, cette « impulsion
intérieure et involontaire qui meut l'âme humaine ». Et c'est en
ce sens que La Fontaine disait : « Nous n'écoutons d'instincts que
ceux qui sont les nôtres ». Mais l'instinct est surtout cette «
stimulation intérieure qui détermine l'être vivant à une action
spontanée, involontaire ou même forcée, pour un but de
conservation ou de reproduction ». L'instinct - ou mieux la série
coordonnée des instincts comme la sauvegarde irraisonnée des êtres
animés. Il est pour chacun d'eux une tendance à la conservation, à
l'équilibre, une propension à accomplir les actes qui garantissent
dans l'univers sa position, sa vitalité et son évolution propre...
L'instinct n'est pas particulier aux animaux. Les plantes révèlent
des instincts saisissants, telle la cuscute cherchant pour s'enrouler
des végétaux vivants. Les réactions des êtres inorganiques dans
un milieu modifié sont comme un embryon d'instinct… Bory de
Saint-Vincent a pu voir judicieusement, dans l'instinct, « la
première conséquence vitale de l'organisation et pour ainsi dire
l'essence de l'individualité animale ou végétale ». L'instinct a
pour champ principal les fonctions conservatrices et reproductrices.
Jusqu'au plus profond des cellules il préside au mouvement vital,
assure au cœur son rythme distributeur, enseigne aux vaisseaux
chylifères à démêler les sucs nourriciers... Il veille
inlassablement - car le sommeil ne suspend pas son activité - sur
une gamme étendue d'opérations naturelles qui trouvent dans le
plaisir et la douleur leur contrôle attractif ou répulsif. Est-ce
là un signe suffisant pour prétendre que l'instinct, « suite,
disent certains, de la constitution de l'ordre universel », a
précédé l'organe et que la faculté de discerner le bien de l'être
n'a pas été acquise lentement, après des expériences meurtrières,
des tâtonnements et des erreurs dont les conséquences ont pu être
la mort pour des millions d'individus? L'instinct n'est-il pas la
répétition avisée d'abord et par la suite purement mécanique
(jusqu'à ce stade extrême où la conscience est imperceptible) des
actes favorables aux cellules ou à leurs groupements, moyens enfin
découverts sur le chemin de multiples sacrifices?... Préalablement
à la possession individuelle de certaines armes défensives, se
reconnaît chez l'animal une tendance à en appeler le secours et se
manifeste comme l'impatience de leur usage. Sous la poussée d'un
instinct primitif et, semblet-il, spécifique, le jeune taureau sans
cornes frappe déjà de son front baissé et le chien encore sans
dents mordille avec une ténacité qui souligne la prédominance d'un
appareil trop lent à lui prêter son appui. Un instinct obscur,
antérieur à la puberté, avertit les sexes, par son trouble, que va
s'ouvrir pour eux « la source mystérieuse de volupté ». Venue du
lointain des générations, à travers les prémices confuses dont la
chair sent déjà le frémissement, vibre la promesse de l'essor
amoureux. Dans les organes spéciaux des êtres sexués, n'y a-t-il
que des affinités s'appelant et tendant à retrouver leurs
conjonctions premières? Et l'instinct génésique, dans ces organes
doués de propriétés attractives, n'est-il que la garantie en
quelque sorte moléculaire de l'œuvre de reproduction?... De ce que
l'instinct semble avoir pour siège - dans les animaux sans cerveau -
les fibres mêmes intéressées, s'ensuit-il que cette dispersion
primitive aux injonctions localisées ne puisse rejoindre les forces
qui, au sein des êtres supérieurs, opèrent, dans la région
cervicale, leur concentration pour, de ce foyer, refluer à travers
la vie en ondes directrices. Les spécialisations qui subsistent, au
cœur même du système nerveux et font du système ganglionique le
moteur des actions de conservation et de reproduction et le gardien
fidèle de la vitalité, tandis que le système spino-cérébral
commande aux voies de l'intelligence et de la sensibilité externe et
prépare la personnalité, ces spécialisations qui, de l'enfant à
l'humain accompli, révèlent des gradations d'importance et comme un
transfert progressif d'attributions, peuvent n'être qu'une division
du travail, tacite et circonstanciée et tendre à leur tour vers
l'unité de direction dans la diversification toujours plus
coordonnée de l'exécution... Faudra-t-il accepter, à un certain
niveau, la rupture de l'essentielle parenté qui, sous nos
investigations, semble rattacher les êtres incomplets aux espèces
déjà perfectionnées, briser l'échelle ascensionnelle par
laquelle, de l'inorganique sommaire à l'organique développé
s'étage insensiblement l'univers mouvant? Admettre que dans les
centres instinctifs, aux réactions locales d'automates, des ascidies
ou des zoophytes par exemple, rien ne sommeille en germe de ce que
seront les manifestations lucides de l'intelligence et de la volonté
humaines? Des zones où l'instinct commande en maître à celles où
l'intelligence dirige au point de perturber l'économie, n'y a-t-il
pas mille échanges ténus, une constante évolution, sans solution
de continuité? Où sont les bornes « prescrites » (comme dit
Voltaire) au développement de l'instinct, à l'extension de ses
capacités, aux modifications même de son essence? Quand il avance
que « c'est à un instinct mécanique, qui est chez la plupart des
hommes, que nous devons la plupart des arts, et nullement à la saine
philosophie », ce même auteur n'élève-t-il pas l'instinct sur un
plan de beauté où d'autres s'obstinent à faire briller, comme un
astre à part, l'intelligence? Il souligne en tout cas,
involontairement peut-être, des similitudes troublantes et condamne
les démarcations aventurées... N'y a-t-il nulle part, d'ailleurs,
dans l'instinct l'embryon de l'intelligence rudimentaire? Devons-nous
regarder celle-ci comme apportée, avec ses caractères distinctifs,
dans le berceau d'une catégorie privilégiée? Et où le
situera-t-on, cet apport? Quel animal (si on ne remonte à la plante)
aura le « glorieux prestige » d'avoir reçu le dépôt d'une
faculté dont l'homme a tiré de si merveilleuses applications? Nous
avons quitté l'homme-roi, aux attributs célestes. Penché vers nos
frères immédiats, les mammifères quadrumanes, nous discernons les
traits d'une ancestralité lumineuse. Et s'ébauchent, bien au delà
d'eux, les manifestations préliminaires de ce qu'on a dénommé -
par opposition plus que pour sa nature exacte, l'intelligence, une
intelligence qui n'est souvent - maladroit encore et dangereux en ses
essais - qu'un instinct de remplacement... La science remue
péniblement les origines de l'instinct et la philosophie s'arrache
avec effort, parmi tant de problèmes impénétrés, aux explications
vaines, mais reposantes des divines innéités... Considéré dans
l'individu, l'instinct a pu mériter cette définition de W. James :
« une faculté d'accomplir certains actes en vue de certaines fins,
sans prévision de ces fins, sans éducation préalable de ces fins
». Dans l'unité passagère et limitée, le champ est trop menu où
opèrent les chocs en retour et les éducations. Et une sorte
d'invariabilité semble souligner dans la marche de l'instinct son
aveuglement. Les rectitudes comme les redressements ne dévoilent
leurs raisons qu'à travers les séries d'êtres et n'en désignent,
dans le moment, au chercheur les courants décisifs gagés par des
épreuves cruelles. Cependant, au fond du chat qui, sans
apprentissage, bondit vers la souris, il y a la lente accumulation
des habitudes d'une catégorie d'êtres qui demande à la même proie
sa subsistance. Et dans le castor bâtisseur, dans l'abeille géomètre
œuvre une adaptation lointaine, devenue l'habitude ancestrale,
l'instinct de l'espèce. Et la souplesse, et la perfectibilité de
l'instinct nous mettent en garde contre le fatalisme d'une innéité
et nous font chercher dans l'hérédité le processus de sa fixation.
Si l'instinct évoque le désir, il n'est pas l'aspiration vague et
comme détachée des moyens. Autrement riche et précis dans sa
complexité, il constitue un tout cohérent tendu vers le but et
organisé pour la réussite. Ses interventions sont d'autant plus
vigoureuses qu'il ne connaît pas les tergiversations de
l'intelligence qui soupèse l'inattendu, et qu'il fonce sans songer à
se garer de l'inaccoutumé, sans s'effriter dans la prudence et la
circonspection. Plus encore que les passions naturelles (avec
lesquelles il se confond parfois) et plus que les passions acquises
soudaine ou habituelles - l'instinct a un caractère frappant
d'irrésistibilité, surtout quand ses manifestations visent la
sustentation ou la perpétuité. Le loup affamé quitte l'abri
salutaire où le cloue une peur quotidienne. L'oiseau fige dans une,
lente incubation sa mobilité coutumière. La femme retourne à
l'amour même après l'enfantement césarien. Mille traits attestent
ainsi la tyrannie d'un appel ancré aux fibres profondes... La nature
de l'instinct? Pour Descartes, l'instinct est purement mécanique.
Pour Spencer, c'est une action réflexe composée. Pour Cuvier, c'est
une imagination sensorielle préalable... Trois théories principales
s'efforcent d'en expliquer l'origine, Cuvier et Jussieu y voient une
« propriété exclusive et irréductible de la vie ». Elle est,
pour Condillac, une habitude individuelle. L'école évolutionniste,
avec Darwin, Spencer, en recherchent la source dans la démarche
accidentelle devenue une habitude héréditaire... Le transformisme a
pour sa vraisemblabilité des évidences aujourd'hui reconnues. Ainsi
l'instinct, à l'encontre d'assertions tenues longtemps pour des
axiomes (« l'instinct est inné, antérieur à toute éducation,
aveugle, uniforme, invariable et limité à un ordre spécial de
faits », disait Bouillet), n'est – au moins absolument - ni
aveugle, ni immuable, ni irréfléchi, ni invariablement spécifique.
Et tombent, avec cette théorie, les cloisons étanches. Du réflexe
à l'instinct, de l'instinct à l'activité réfléchie, un courant
continu déplace les caractéristiques et des prédominances, seules,
différencient les classes. Des rives, le castor traqué a gagné le
milieu des étangs. L'abeille utilise les fondements artificiels de
l'apiculture mobiliste, pare, en certaines contrées, aux
dévastations du sphinx atropos en rétrécissant l'entrée de la
ruche, va jusqu'à l'abandon - accidentel et circonstancié de
l'hexagone des cellules pour le pentagone, etc. Et si le percement
d'une cellule commencée (argument invoqué par Cuvier), perforation
qui la rend d'avance inutilisable, n'empêche pas l’abeille d'en
poursuivre l'achèvement, la même altération répétée et
systématique, attirerait l'attention de l'espèce (la nature en
offre des exemples) menacée dans sa vitalité et l'inciterait à y
porter sa résistance, voire un renforcement préventif. La
persistance des instincts est toute relative. Et certains
disparaissent, d'autres prennent naissance dans les circonstances. Le
défaut d'usage en émousse, en anéantit même d'importants
(migration chez certains oiseaux, orientation chez l'homme civilisé,
le vol chez les canards sauvages domestiqués, etc.). La sauvegarde
en ébranle de nouveaux. Dans les terres inhabitées jadis, les
animaux que ne troubla d'abord l'apparition de l'homme se dérobent
aujourd'hui à son approche, etc. Il n'y a pas dans l'instinct de
volonté initiale comme il n'y a pas d'intention préalable. Dans la
répétition - utile à l'individu ou à l'espèce - s'est forgée sa
puissance. Et il ne s'est durablement fixé, relativement
cristallisé, qu'à un niveau suffisant de capacité et non sans le
secours de réactions avisées... Des habitudes, sous nos veux et
dans la limite individuelle, donnent parfois à certains mouvements
(observables dans la natation, par exemple, la musique instrumentale,
etc.) dans la conscience apparente, ce recours instantané, cette
absence d'hésitation si significatif de l'instinct… Les traits de
l'instinct sont d'autant plus accusés, sa sûreté plus grande, que
les espèces ont conservé leurs mœurs et leur milieu primitifs et
que leur activité se trouve bornée à la satisfaction des besoins
essentiels. Plus l'animal s'évade de son cadre premier, modifie et
raffine ses conditions d'existence, plus il s'éloigne aussi des
bases qui sont sa garantie naturelle. Il arrive - et c'est le cas
pour l'homme - à quitter le sol ferme des mouvements normaux,
défensifs ou agrégateurs. Sur le plan factice des civilisations,
ses gestes désaxés abandonnent souvent le sens de leur nécessité.
L'activité dispersée les répudie même au profit de manifestations
épuisantes. Et le sage en vient à en rechercher le chemin perdu par
les raisons de la connaissance... L'inconscience (l'échelon le plus
bas de la conscience plutôt que sa négation) dont il est fait état
contre l'instinct n'apparaît telle sans doute, en l'atmosphère
originelle des actes, que parce que nous manque l'appareil apte à en
mesurer les sensations conséquentes, enregistrées ou non au passage
selon l'intensité, l'occasion, l'affluence, le sujet, etc., et que
les êtres inférieurs, en leur impressionnabilité confuse, en
subissent souvent les répercussions sans que rien ne les
extériorise. Et la conscience (d'ailleurs toujours impressionnée,
mais plus ou moins détentrice), avec l'usage, se libère dans le
réflexe du souci de la conservation, comme elle le fait pour les
habitudes qui, à tort ou à raison, s'incorporent à la vitalité…
De l'instinct à l'intelligence, ces deux forces longtemps dissociées
par les philosophies dualistes, la science évolutive voit surtout
des différences de degrés et des aspects circonstanciés. De
l'instinct droit à l'intelligence avertie, il y a davantage la
transposition, dans le domaine d'une vitalité élargie, par une
série de chaînons progressifs, que l'abandon d'une zone où
stagnent des types arrêtés pour une région où le mouvement
proprement intellectuel serait l'apanage d'une race distincte et
privilégiée. Mais la mécanique subconsciente des instincts
primaires se complique d'une balance d'observations et subit la
poussée de contraires répétés. Elle est susceptible de profondes
modifications collectives qui sont davantage des adaptations que des
déviations. Et l'on y découvre les rudiments d'un obscur travail de
réflexion qui dépasse la zone passive des réflexes. De même le
jeu rythmé de certains cerveaux ramène l'attention humaine vers les
sources où s'abreuve l'élément vital et renoue le fil conservateur
qu'on ne brise jamais longtemps impunément. C'est dans ces régions
intermédiaires - multiples et perfides - où l'instinct brut a perdu
pied et où l'intelligence (instinct peu à peu lucide et idéalisé)
tâtonne, louvoie, s'égare que des méconnaissances passagères
prennent l'ampleur des catastrophes. Car l'être est animé d'une
vitalité souple à ce point qu'il peut, pendant plusieurs
générations, entrer en lutte avec ses organes sans entraîner sa
disparition. Ses instincts secondaires ne l'avertissent que
faiblement. Des réactions sporadiques l'intelligence néglige le
rappel. Et il se précipite à des réductions et des déchéances
dont il faudra des siècles pour remonter le cours, et à des ravages
et des atrophies qui seront, eux, irrémédiables. Péremptoire est
la voix de nos grands besoins négligés. Et sans appel sont les
sanctions qui en frappent les enfreintes. Et il faut voir la
persévérance dans la ligne où ils se satisfont comme le résultat
d'expériences violentes de l'espèce qu'ont payées de leur
existence des individus rebelles aux commandements de la vitalité.
De celle-ci l'instinct est comme le fluide tentaculaire et il traduit
l'harmonieuse obédience aux exigences intransgressibles qui, au plus
fruste intellect, dépêchent en émissaires les sensations. De
l'acte « instinctif » à l'acte « volontaire » est toute la
distance de l'indispensable et de l'immédiat au médiat
amplificateur. Deux grandes branches d'instincts orientent en effet
l'activité de l'être. Vers la durée, avec les besoins d'entretien,
l'instinct de conservation. Vers l'accroissement, avec les besoins
d'expansion, l'instinct de curiosité... Instincts individuels,
spécifiques, sociaux... mouvements dont le spiritualisme situe les
raisons dans la finalité et dont la cohérence continue qu'elle
présuppose manque pour nous d'évidence. Dans l'immensité de
l'univers et l'infini du temps (si relatives même soient de telles
conceptions) combien de rencontres du hasard ont dû bousculer de «
lois » et d'hypothétiques systèmes. Et, dans le chaos des mondes
s'entremêlant, combien d'événements fortuits ont dû transfigurer
d'apparences et révolutionner de rythmes! Autour de nous, que
d'instincts révolus qui s'obstinent, d'instincts nocifs qui
triomphent, d'instincts perturbateurs qui montent. Et, à côté des
« mauvais instincts » régnants, que d'instincts droits, naturels,
logiques, féconds sont refoulés ou brimés! A travers
l'ancestralité viennent troubler les rapports humains des instincts
- instincts directs ou de cortège - encore virulents et dont la mort
profite, souvent, plus que la vie. Pour une humanité qui voudrait
éclairer, dégager, libérer sa route, que d'instincts à réduire.
Tous ceux, entre autres, dont la nécessité disparaît avec
l'élévation de l'espèce et qui appesantissent cependant une durée
malfaisante. Ceux que la substitution d'autres facteurs plus
largement opérants a rendus caducs en fait ou en raison, sinon au
regard de tous les hommes. Tel - pour citer le plus saisissant -
l'instinct du meurtre (aux prémices « naturelles » déjà
contestables) et ses efflorescences : les instincts sanguinaires, les
instincts de brutalité, de violence, etc., devenus sans objet depuis
que les hommes ont renoncé à la lutte (physique et individuelle)
pour l'aliment et assurent leur subsistance par des méthodes
pacifiques, demandent normalement à la conjonction des efforts, au
savoir industrieux et non au conflit, la satisfaction de leurs
appétits généraux. Au niveau humain actuel, l'entraide est capable
de répondre en puissance efficace à toutes les exigences saines des
besoins. Et les heurts sanglants de l'ambition, du rapt, de toutes
les passions appropriatrices ne sont que des survivances faussées
d'un instinct qui, affranchi de la proie, persiste à en poursuivre
les ombres, à s'acharner sur des similitudes et des déviations. A
refouler aussi tant d' « instincts » secondaires qui ne sont que
des habitudes vicieuses (voir Habitude) ou dégénérées ou qui
s'éternisent au-delà du but et de l'époque! A l'intelligence de
s'entourer des lumières nécessaires au contrôle judicieux des
instincts et à la mise au ban humain des instincts vides qui rôdent
toujours autour de nos mouvements et s'alimentent à l'abdication de
nos volontés.
-
Stephen MAC SAY.
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