Si les noms ont changé, on peut constater que les choses n'ont guère évoluées. par exemple, des gouvernements ont pris les commandes des pays européens pendant un moment. Qu'est ce que cela a changé? Rien.
Si la SDN ( société des nations) a été ridiculisé par Hitler en son temps, que dire de l'attitude de Trump à propos de Jérusalem et du comportement des israéliens avec le peuple palestinien malgré les nombreuses résolution de l'ONU; enfant issue de la deuxième guerre mondiale.
Au niveau social, si Gattaz a succédé à Seillière, peut-on voir une nouvelle route sociale ou simplement la continuation de la destruction que Séllière mit en place avec son copain Maoiste Kessler appelé "Refondation Sociale"?
Si eux,, nos dirigeants visibles et ceux plus teigneux invisibles gardent en tête une feuille de route bien précise, nous nous naviguons à vue puisque nous n'avons plus en tête aucune utopie.
Alors, n'attendons pas forcément que quelqu’un nous en offre une toute mâchée, construisons là nous même de tous nos refus.
"Ce
qui vient de s’effondrer à Bagdad, ce n’est pas d’abord le
régime de Saddam Hussein. Soutenu par les Etats-Unis dans les années
70-80 pour servir ses intérêts régionaux, une partie de celui-ci
va être recyclé pour servir aux mêmes fins. Ce qui vient
brutalement de s’effondrer en revanche, c’est l’idée d’un
capitalisme capable d’ouvrir un espace de discussion avec ses
adversaires; c’est le projet d’une régulation interne du système
entre ses courants antagoniques, c’est l’éternelle illusion
sociale démocrate d’une négociation contractuelle entre les
classes sociales. Alors que le capitalisme ne négocie pas par
principe,mais uniquement sous la contrainte du mouvement social.
Or
à quelque niveau que ce soit, la classe dominante n’est plus
disposée à négocier - ou même simplement à faire mine de
négocier. Elle administre ses décisions arbitraires et
unilatérales, menace les récalcitrants et sanctionne brutalement
les réfractaires.
On
l’a vu en Irak où l’appareil d’Etat américain a foulé aux
pieds la légalité internationale, tourné en ridicule les Nations
Unies (cette « femme de ménage » de la mondialisation) et les
puissances étatiques qui s’en prévalaient; mais surtout craché à
la gueule du monde entier son mépris des dizaines de millions de
manifestants qui obstinément ont défilé contre cette guerre. On le
voit, dans le contexte national de la réforme des retraites, où les
deux têtes à claques de la droite (la gouvernementale et la
patronale) nous matraquent de leur sempiternel «Toujours plus» pour
le Capital !
«Toujours
plus» dans l’exploitation des salariés ! Leur projet s’inscrit
dans l’offensive continue contre le salariat et vise à poursuivre
la démolition de l’une de ses dernières conquêtes sociales. La
précarité et la pauvreté que subissent aujourd’hui les jeunes
travailleurs (salaire de misère, statut de galère), c’est les
sort que réservent aux vieux travailleurs les ordures du MEDEF qui
braillent leur exigence d’un allongement infini de la durée du
temps de travail et d’une baisse des pensions.
Rumsfeld
à Washington, Seillères à Paris, Blair à Londres, Aznar à Madrid
ou Berlusconi à Rome, la classe dominante affiche dans toutes les
capitales du monde le même rictus de l’arrogance et du mépris;
elle y mène partout, sans complexe ni retenue, la même politique
antisociale. Et elle le peut, car il est vrai qu’au cours des ces
dernières décennies, une partie du mouvement social s’est laissée
bercer par les chimères sociales-démocrates d’une voie négociée
et de compromis avec le Capital.
Les
développements de ces dernières semaines auront au moins eu le
mérite de dévoiler le capitalisme tel qu’il est : belliqueux et
cupide. Ils auront permis de dégriser ceux qui avaient cru à la
promesse d’un capitalisme à visage humain, que seuls la bêtise
d’abrutis avérés ou le cynisme d’infâmes opportunistes peuvent
encore défendre.
Marx
citait ce vers de Shakespeare: « Bien creusé, vieille taupe »,
pour rappeler que l’histoire sociale agit autant de manière
souterraine que visible, et que les triomphes de surface préparent
parfois les effondrements du lendemain. Le projet de la
sociale-démocratie d’un capitalisme à visage humain a été
enterré dans les sables irakiens, sous les chenilles des blindés du
capitalisme réellement existant. Il nous appartient aujourd’hui de
ne pas laisser retomber la dynamique des manifestations de cet hiver
et de poursuivre le travail de mobilisation sur des bases clairement
anticapitalistes. Dans la lutte nationale contre le démantèlement
du régime de nos retraites ! Dans la manifestation internationale du
1er juin à Evian contre le G8 !"
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