jeudi 28 décembre 2017

Proposition

Je sais que ça date de 14 ans mais lisez bien ce qu'ils nous disent. Nous vivons et nous revivons les mêmes défaites parce que nous n'analysons pas nos défaites.  Bien sûr que les autres ont des torts mais sachons aussi reconnaître que nous-mêmes nous ne sommes pas tout blanc non plus.

Lors des manifestations de la première loi travail, nous avons vu surgir un mouvement spontanée qui s'est appelé "Nuit debout".

En quoi consistait ce mouvement? Nous ne rentrerons chez nous que lorsque la loi sera abrogée. Les gens parlaient d'économie alternative, de la fumisterie de la dette et d'un tas de choses. Au début, on invitait Frédéric Lordon. On aime ou on n'aime pas le personnage mais il a toujours dit, et je me rappelle un de ses passages chez l'ami Mermet, il disait textuellement: il ne faut pas rêver, il faudra un jour passer par la lutte armée car jamais ceux qui ont tout laisserons partir leur richesse sans se battre.  Et bien, cet homme a été éjecté de "Nuit debout" parce que, dans ce mouvement, on voulait du pacifisme, de la révolution soft. Vous savez, ceux qui crachent ou qui vendent les lanceurs de pavés. Et qu'est devenu ce mouvement? Comme le mouvement altermondialiste: un mouvement de bobos, qui font des ateliers mas cramé et qui apprennent de nouvelles recettes bio.

Bref, regardons derrière ce qui a marché, ce qui a échoué, osons en parler sans avoir peur d'égratigner les fiertés, sans avoir peur d'ébrécher un peu les cathédrales et les édifices branlants, de bousculer un peu les vieilles institutions ankylosées; bref, du mouvement, de la jeunesse et de la réflexion constructive.

Car laissez faire sans rien dire, c'est déjà détruire, c'est déjà l'amorce de la défaite à venir.

Alors, je vous invite à lire ce que à contre courant nous propose comme réflexion et soyons d'accord pour dire qu'ils sont encore et encore d'actualité parce que nous n'avons pas réfléchis.

Aucun commentaire: