Montesquieu :
Lettres Persanes
«Je sais comment je dois me conduire avec ce
sexe, qui, quand on ne lui permet pas d’être vain, commence à
devenir superbe ; et qu’il est moins aisé d’humilier, que
d’anéantir. Je tombe sous tes regards. »
«Ce
que je dis de ce prince ne doit pas t’étonner : il
y a un autre magicien plus fort que lui, qui n’est pas moins maître
de son esprit, qu’il l’est lui-même de celui des autres. Ce
magicien s’appelle le pape : tantôt il lui fait croire que trois
ne sont qu’un ; que le pain qu’on mange n’est pas du pain, ou
que le vin qu’on boit n’est pas du vin ; et mille autres choses
de cette espèce. »
« Sans doute que les Français,
extrêmement décriés chez leurs voisins, enferment quelques fous
dans une maison, pour persuader que ceux qui sont dehors ne le sont
pas. »
François-René
de Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe :
« O misère de nous ! notre vie est si
vaine qu'elle n'est qu'un reflet de notre mémoire. »
« Le
vrai bonheur coûte peu ; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne
espèce. »
« Ceux
qui m'ont cru faire céder en m'opprimant se sont trompés ;
l'adversité est pour moi ce qu'était la terre pour Antée ; je
reprends des forces dans le sein de ma mère. »
« Je
donnai mon mouchoir de soie à la petite Africaine : ce fut une
esclave qui me reçut sur la terre de la liberté. »
« J'écris
ceci au bord de la Tamise, et demain une lettre ira dire, par la
poste, à madame de Duras, au bord de la Seine, que j'ai rencontré
son premier souvenir ».
« Plus
l'oppresseur est vil, plus l'esclave est infâme. »
« Les
plaisirs de la jeunesse reproduits par la mémoire sont des ruines
vues au flambeau. »
« arrivé
à l'âge où chaque plaisir retranche un jour »
Chateaubriand :
Discours Historiques
« Les
autres s'arrangeraient de ma personne si je consentais à la séparer
de mes principes. »
Claude
Ferval
« La
présence réelle coûte si peu à qui dérobe son esprit. »
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