lundi 28 août 2017

A.J. Dalsème "Paris sous les obus"



Vous allez encore dire " encore un livre sur la Commune!"

Et je vous répondrai et alors?  C'est une période que j'affectionne particulièrement car c'est la seule fois où le c'est le peuple qui a fait une Révolution et qui a pu appliquer un tant soit peu l'idée de la liberté sociale.

En 1789, ce sont les bourgeois qui ont armé et utilisé de le peuple pour prendre le pouvoir aux aristocrates et pour voir le résultat que cela nous a donné pendant de très longues années.

A la Commune, quand on se documente sérieusement en laissant de côté les propos d'un en...de royaliste cocaïnomane et ou les propos d'un puant écrivaillon narcissique , que si l'histoire de la Commune fut si sanglante, elle n'est pas du fait des Communards mais bien de ceux que l'on a appelé les Versaillais et des Prussiens.

Dans le livre anniversaire de Georges Soria: "La grande histoire de la Commune" en 5 volumes, on lit des commentaires d'écrivains ou de journalistes qui sont opposés à la Commune ne dire que du bien de ce qu'il se passait à Paris à cette époque.

"Paris sous les bombes" n'a pas été écrit par un fou de la Commune mais il relate ce que le peuple de Paris mais aussi du peuple de la Province qui est venu aidé et vivre l'expérience, a vécu ces jours d’innovations sociales et de bombardements intensifs de la part des Prussiens à la demande des versaillais.

Je vous donnerai à la lecture des morceaux choisis tout au long de ma lecture mais en avant goût en voici 2 morceaux:

Il s'agit de propos de Jules Favre dans ses mémoires qui relate ses rencontres avec Bismark afin de négocier une paix:

"La population de Paris est courageuse et résolue aux derniers sacrifices; son héroïsme peut changer le cours des événements. Si vous avez l'honneur de la vaincre, vous ne la soumettrez pas. La nation tout entière est dans les mêmes sentiments. Tant que nous trouverons en elle un élément de résistance, nous vous combattrons. C'est une lutte indéfinie entre 2 peuples qui devraient se tendre la main. J'avais espéré une autre solution. Je pars bien malheureux et néanmoins plein d'espoir."

Jules Favre tombe sur une petite note que Bismark avait dicté à son secrétaire le 21 septembre 1870:

"L'émigration impérialiste a créé à  Londres un organe "La Situation" , pour la défense de ses intérêts. Les journaux que nous avons fondé dans l'est de la France feront connaitre les idées de cette feuille, mais en ayant soin d'indiquer la source des citations de façon qu'on ne puisse croire que nous identifions notre opinion avec de la "Situation". Il ne s'agit pas de préparer les voies à une restauration impérialiste; il ne s'agit que d'entretenir l'incertitude et la désunion parmi les divers partis français qui nous sont également hostiles. C'est pour ce motif qu'il importe de maintenir partout l'emblème et les formules exécutoires de l'empire. Napoléon nous est indifférent, la République ne nous intéresse pas davantage; c'est le chaos qui actuellement est le plus utile en France."


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