"L'analogie pèse un peu en effet ( est lourde à la vérité), qui le fait écrire que, comme la peste, le théâtre, "est un formidable appel des forces qui ramènent l'esprit par l'exemple à la source de ses conflits". Le théâtre n'a sans doute jamais répondu à "l 'esprit" au point d'en appeler assez aux conflits qui auraient fait ou feraient sa force. l'esprit avait déjà massivement déserté les théâtres du temps d'Artaud ( l'esprit n'a sans doute jamais, et de tout temps, qu'accidentellement accosté aux rampes des théâtres)."
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Foucault a annoncé que le XXI siècles serait...Deleuzien.
"Parce qu'aucune ne pouvait y suffire, pas même celles de Deleuze et Foucault ensemble, pourtant considérables. Pire parce que, par avance, celle d'un...Camus y suffirait.
Camus qu'on cite un peu partout en ce moment, que tout ce qui parle vite et fort, cite un peu partout, surtout d'où pittérature n'est grande qu'à la condition de (se) représenter une femme aimée belle et morte comme la queue d'un rat (Bataille); et le putain à l'état bébé chérissant la bouillie de charogne de rat dont on le nourrit (Guyotat). Toute autre littérature est de toujours déjà vendue au divertissement."
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"N'importe qui peut se mettre à appartenir au divertissement, quoiqu'il n'ait rien fait pour, quoiqu'il ait même tout fait contre. C'est la puissance du divertissement qu'on ne soit pas libre de ne pas lui appartenir.
Guyotat lui-même, si intraitable qu'il ait pourtant été du point de vue de son art, aura appartenu "in extremis" à quelque chose comme ce que le divertissement pouvait faire avec son oeuvre et avec lui".
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