Préface:
"Sans restriction possible, le partage de pensée ne va pas sans une détresse en partage: " Je suis un peu fatigué de toutes ces lettres que je reçois où il est immanquablement écrit :"J'espère que tout va bien" et auxquelles je réponds :"Tout va bien", comme c'est la règle, n'est-ce pas. Non, tout ne va pas bien, tant s'en faut et entre autres choses qui ne vont pas, il y a celle-ci: qu'il y en ait si peu à qui on puisse le dire. A oi je le peux, et me le permets." Communiquée, cette détresse en partage ne relève pas seulement de l'ordre de la plainte ou d'une impossible demande de consolation. Qu'il y en ait au moins un à qui l'on puisse dire que tout ne va pas bien est fait, à la rigueur, pour que tout aille unpeu moins mal, tout au plus pour limitela casse à laquelle inévitablement conduit un tel engagement, une telle confusion de l'amour et du travail, mais c'est tout:; là n'est pas l'essentiel."
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