Ce troisième ouvrage a été lu en 1 seul jour. Par il y va, non seulement de l'éducation et du partage, mais du plaisir non dissimulé. Surya est celui qui a su mettre en mot ce que, confusément, je pensais.
Nous voilà arrivé au quatrième ouvrage de la série qui a pour titre : "Portrait de l'intermittent du spectacle en supplétif de la domination". Partie I
Je vous mets en appétit en vous proposant la postface :
"Il n'y a rien en effet comme la fin de quelque intermittence que ce soit qui soit moins à l'ordre du jour. C'est tout le contraire même. l'instance représentative du patronat (le Médef) regarde le statut de l'intermittence des travailleurs de l'industrie du spectacle et du divertissement de masse comme le modèle "par excellence" et comme, par anticipation, celui sur lequel aligner toute la législation du travail, dorénavant.
Si bien qu'il faut dire ceci : les travailleurs intermittents de l'industrie du spectacle et du divertissement de masse eussent fait montre de lucidité politique en s'avisant que, au lieu de continuer à prétendre à l'exception qui était la leur, ils constituaient en réalité déjà une règle à laquelle il n'y aurait bientôt plus de travailleur, de quelque sorte que ce soit, à pouvoir s'excepter."
I. Les travailleurs intermittents du spectacle ont repris (en 2004) le travail qu'ils avaient interrompu (en 2003). Bien sûr, on n'est pas sans rire tenté de dire que la reprise d'un travailleur "intermittent" n'appaarait pas, par force, aussi nettement que la reprise de n'importe quel autre travailleur - de n'importe quel travailleur à qui la chance n'est ^pas donnée de ne travailler que par "intermittence". La question se pose alors : comment désigner le mouvement par lequel un travailleur intermittent du spectacle a, d'abord, interrompu son travail? Et comment désigner celui par lequel il l'a, ensuite, repris? Le bon ordre de la langue voudrait qu'on parle, d'un côté, d'une interruption intermittente; de l'autre, d'une reprise elle-même intermittente.
Mais tel n'est vraisemblablement pas le cas; et tel n'est vraisemblablement pas le as d'une façon à tous égards nouvelle, qu'il nous faut voir aussi.
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