Pour ceux qui ne me connaissent pas, il est précisé que je suis un adversaire de cette doctrine mais connaitre ses ennemis, c'est avoir un avantage sur eux.
"Il ne croit pas à la possibilité du bonheur sur la terre, comme le voulait la littérature des économistes du XVIII° siècles, aussi repousse-t-il toutes les conceptions téléologiques d'après lesquelles, à un certain moment de l'histoire, le genre humain parviendrait à un stade d'organisation définitive".
"En effet, pour le fasciste, tout est dans l'état, et rien d'humain ni de spirituel n'existe et à fortiori n'a de valeur, en dehors de l'état. En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l'état fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple".
"L'état fasciste, qui est la forme la plus élevée et la plus puissante de la personnalité, est une force mais une force spirituelle, une force qui résume toutes les formes de la vie morale et intellectuelle de l'homme".
"Avant tout le fascisme, en ce qui concerne, d'une manière générale, l'avenir et le développement de l'humanité - et abstraction faite de toute considération de politique actuelle - ne croit ni à la possibilité ni à l'utilité de la paix perpétuelle. Il repousse le pacifisme, qui cache une fuite devant la lutte et une lâcheté devant le sacrifice. La guerre seule, porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime une marque de noblesse aux peuples qui ont le courage de l'affronter".
"Après le socialisme, le fascisme bat en brèche tout l'ensemble des idéologies démocratiques et les repousse, tant dans leurs prémisses théoriques que dans leurs applications pratiques. Le fascisme nie que le nombre, par le seul fait d'être le nombre, puisse diriger la société humaine; il nie que ce nombre puisse gouverner au moyen d'une consultation périodique; il affirme l'inégalité irrémédiable, féconde et bienfaisante des hommes, qui ne peuvent devenir égaux par un fait mécanique et extrinsèque tel que le suffrage universel. On peut définir ainsi les régimes démocratiques: ceux dans lesquels on donne de temps en temps au peuple l'illusion d'être souverain, alors que la souveraineté véritable et effective réside en d'autres forces, parfois irresponsables et secrètes. La démocratie est un régime sans roi, mais avec de très nombreux rois parfois plus exclusifs, plus tyranniques et plus ruineux qu'un seul roi qui serait un tyran".
"Le principe que la société n'existe que pour le bien-être et la liberté des individus qui la composent ne parait pas conforme aux plans de la nature, plans où l'espèce seule est prise en considération et où l'individu semble sacrifié".
"L'Allemagne a réalisé son unité nationale en dehors du libéralisme, doctrine qui semble étrangère à l'esprit allemand, esprit essentiellement monarchique, alors que le libéralisme est l'antichambre historique de logique de l'anarchie".
"L'idée fasciste d'autorité n'arien à voir avec l'état policier. Un parti qui gouverne une nation "totalitairement" est un fait nouveau dans l'histoire".
"L'état fasciste organise la nation, mais il laisse cependant aux individus une marge suffisante; il a limité les libertés inutiles ou nuisibles, mais il a conservé les libertés essentielles. Dans ce domaine, l'état seul est juge et non l'individu".
"L'état fasciste ne reste indifférent ni en face du fait religieux en général, ni en face de cette religion positive particulière qu'est le catholicisme italien. L'état n'a pas une théologie, mais il a une morale. Dans l'état fasciste, la religion est considérée comme une des manifestations les plus profondes de l'esprit et, en conséquence, elle est non seulement respectée mais aussi défendue et protégée. L'état fasciste ne se crée pas un Dieu particulier comme Robespierre a voulu le faire, un jour, dans l'extrême délire de la convention; il ne cherche pas non plus vainement à l'effacer des âmes, ainsi que le bolchévisme. Le fascisme respecte le Dieu des ascètes, des saints, des héros et même le Dieu que voit et prie le cœur ingénu et primitif du peuple".
"L'état fasciste est une volonté de puissance et de domination. La tradition romaine est ici une idée de force. Dans la doctrine du fascisme, l'empire n'est pas seulement une expression territoriale, militaire ou marchande, mais spirituelle et morale".
"Le fascisme a désormais, dans le monde entier, l'universalité qu'ont toutes les doctrines ui, en se réalisant, représentent une époque dans l'histoire de l'esprit humain".
Notes sur les chapitres du document:
"Il ne s'agit pas seulement de préparer les éléments d'un programme qui servira de base solide à l'organisation du parti auquel doit fatalement aboutir le mouvement fasciste, il s'agit aussi de détruire la fable stupide d'après laquelle il n'y aurait que des violents dans le fascisme, alors qu'en réalité il y a aussi des esprits inquiets et méditatifs".
"La lutte est à l'origine de toutes choses car la vie est toute pleine de contrastes: il y a l'amour et la haine, le blanc et le noir, le jour et la nuit, le bien et le mal, et tant que ces contrastes ne trouveront pas leur équilibre, la lutte sera toujours au fond de la nature humaine comme une suprême fatalité.
Du reste il est bon qu'il en soit ainsi. Aujourd'hui, nous pouvons avoir la guerre, la lutte économique, la lutte des idées, mais le jour où il n'y aurait plus de lutte serait un jour de mélancolie, de fin, de ruine".
"Nous représentons un principe nouveau dans le monde, nous représentons l'antithèse nette, catégorique, définitive de la démocratie, de la ploutocratie, de la maçonnerie, en un mot, de tout le monde des immortels principes de 1789".
"La guerre a été "révolutionnaire" en ce sens qu'elle a liquidé - dans les fleuves de sang- le siècle de la démocratie, le siècle du nombre, de la majorité, de la quantité".
"Race: c'est un sentiment, et non une réalité: 95% de sentiment".
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