Les
dictionnaires définissent le mot judaïsme par les mots : religion des juifs, ou
bien par recueil des pré viendrait de Judas ou Juda fils de Léa. (Genèse 29, v.
35). Des milliers de volumes ont été écrits en allemand, en français, en
hollandais, en anglais sur cette religion. Il est impossible de les résumer en
quelques pages pour notre encyclopédie ; nous nous contenterons donc de citer
quelques faits, et nous en tirerons les conclusions qui nous paraîtront
justifiées. Si quelque chrétien, accoutumé aux pompes de l'Eglise austère du
culte protestant, entre pour la première fois dans une synagogue ou temple juif
au mo coiffé et qu'il voit tous les assistants, hauts de forme sur la tête, une
écharpe sur les épaules, chanter, ou plutôt ânonner dans une lan homme poli il
réprime cette envie saugrenue Mais le protestant ressent la même envie quand il
assiste pour la première fois à une messe, lorsqu'il voit des prêtres vêtus de
chasubles brodées, faire mille contorsions devant l'autel, s'agenouiller, faire
des génu chœur vêtus de rouge et de blanc balancer des encensoirs d'où
s'échappent des fumées malodorantes et encensant l'autel, les images, etc.,
etc. A la porte, des bénitiers où des enfants non catholiques viennent, dans
leur ignorance, se laver les mains. Dans les processions, par les rues, les
prêtres sous des dais et portant un dieu dans une boite, des reposoirs ou
autels improvisés, comme on en voit encore dans les pays catholiques hors de
France ; les rogations, dans lesquelles on entend des cris adressés à Dieu,
comme si ce Dieu était sourd : « Donne-nous de l'eau!, » comme je l'ai entendu
bien des fois en Valais. Les costumes des évêques, des archevêques, des
cardinaux avec leurs étranges mitres ou chapeaux cardinalices, etc. Tout cela
n'est-il pas plus risible que le culte de la synagogue ? Et les églises
orthodoxes russes, avec leurs évêques à mitres d'argent couvertes de
pierreries, les baisers de mains que les prêtres font aux évêques qu'ils
habillent comme des mannequins ; je dois avouer que libre penseur, anarchiste
comme j'étais, j'ai eu sou foules. Cette introduction servira à prouver que si
je décris la religion judaïque avec quelque soin, elle ne m'est pas moins
odieuse, car c'est au judaïsme que nous devons en héritage funeste le christianisme,
religion atroce qui a fait couler des torrents de sang pendant des siècles, et
qui en répandrait encore si la science, l'éducation n'y mettaient bon ordre.
Persécutions, guer tortures de l'Inquisition, obstacle au progrès de la
civilisation toutes les fois que le christianisme a eu le pouvoir, - voilà le
bilan du christianisme. Le judaïsme et le christianisme doivent être honnis par
tous les hommes de cœur. Néanmoins il est bon de connaître l'histoire de ces
religions et d'en étudier les dogmes et les cérémonies. Le remarquable
historien des religions, le Professeur Vernes, dans son Histoire des Juifs,
très libérale, cherche à démontrer que cette religions n'est pas, comme
beaucoup le croient, originaire de la Mésopotamie, mé des Sumériens, les
antiques habi juifs se seraient appropriés lors de l'exil. Pour le professeur
Vernes, la religion juive serait autochtone ; il dit qu'elle s'est formée
graduellement en Palestine, grâce à la littérature nationale. Il affirme que le
Pentateuque, - livre de la loi, - la Thora, comme l'appellent les juifs, est un
recueil de poèmes sans aucune base historique, mais qui a servi de fonde l'idée
nationale des Hébreux. « Jamais la Pales juifs venus de l'Egypte, où la science
moderne a démontré qu'ils n'avaient jamais habité en nombre, mais que la bran
l'hébreu proprement dit et l'aramien, et les tribus qui les par guerre, se
massacraient mutuelle nous est racontée par les livres apocryphes. » Le
Pentateuque ne serait donc qu'un recueil de récits fantastiques, des chansons
de geste ou des contes de fées, qui n'auraient pas plus de fondement que « Huon
de Bordeaux », « Les quatre fils d'Aymon », etc. Les cinq livres dits de Moïse
(pure image mystique) et celui de Josué seraient devenus le trésor historique
des juifs, quoique ces œuvres n'aient été écrites que plus de mille ans après
les événements qu'elles racon massacres commis par les juifs sur les tribus qui
leur avaient accordé l'hospita puis la conquête plus épouvantable encore d'un
petit pays par des milliers de juifs qui n'épargnaient que les filles vierges
et anéantissaient des peuples entiers sur l'ordre du Dieu d'Israël, sont
heureusement mensongers, mais ils ont servi d'excuses aux plus noires actions
des Constantin, des Vladimir, des Tor des Cortez, actions près des bagatelles.
Les cruautés de ce genre, l'extermination des Peaux-Rouges, des Australiens ont
continué jusqu'à nos jours, et notre esprit de conquête, notre militarisme,
sont tout prêts à continuer d'appliquer les pré judaïsme. On entend encore
parmi nous raconter les hauts faits d'un Moïse, d'un Josué, etc. ; on enseigne
dans nos écoles la belle morale d'un David - l'ancêtre du mystique Jésus - qui
per un mari pour lui voler sa femme. Quelles belles leçons à tirer de
l'histoire d'un Samson, d'un Goliath, d'une Judith, etc. Mais passons.
L'histoire des juifs et de leur religion en Palestine vous donne le cauchemar.
Les juifs n'étaient pas monothéistes dès l'origine, comme on le dit souvent. Comme
tous les peuples de l'Orient ils ont commencé par adorer le soleil et les
autres astres, mais chaque tribu avait son dieu parti comme chez les catho
patron. Chaque tribu juive avait un saint patron qu'on ado appelait El, Baal,
Moloch, Adôn, Chaddaï ; plus tard est venu Yarch ou Yahou (Jéhowah), dieu
particulier de la tribu de Juda, la plus puissante des tribus juives, qui a
imposé son dieu particulier aux autres tribus. Ce Yaveh n'était pourtant qu'un
dieu étranger, car on ne savait pas la prononcia pour cacher cette ignorance
les prêtres faisaient croire que quiconque le pro mourait aussitôt ; c'est
pourquoi les juifs en lisant le titragamme (les quatre lettres hébraïques de ce
nom) remplaçaient Yaveh pat Elohim (les dieux) ou Adonaï. Les juifs ont
continué à honorer plusieurs dieux ; même au commencement de notre ère il y avait
des sanctuaires des dieux à Jérusalem malgré le Décalogue. « Je suis l'Eternel
ton Dieu, qui t'ai retiré du pays d'Egypte, tu n'auras pas d'autre dieu devant
ma face » - c'est-à-dire dans le temple. - Josué (Ch. 24, v. 2) dit que les
juifs au delà de l'Euphrate adoraient d'autres dieux ; même en Palestine on
voyait des images repré téraphins étaient des dieux domestiques à forme humaine
(Genèse 31, v. 19-30), etc. Quand la caste sacerdotale qui s'était formée dans
le cours des temps se fut fortifiée, elle imposa par la violence un dieu Yaveh
à tout le peuple. Ce fut la rhéacratie en plein, avec toutes ses cérémonies et
son code, civil et pénal. Les juifs croyants parlent toujours de la loi et des
prophètes. Nous ne nous arrêterons pas aux œuvres de ces hurluberlus hallucinés
que tout un peuple a regar naturaliste et religieuse, comme les anachorètes du
désert catholique, les théo moyenâgeux ou les prophèlures protestantes des
Cévennes. L'important c'est la loi. On trouve déjà dans l'Exode toutes cartes de
com avec Dieu, sur la construc chandelier à 7 branches, sur l'autel des
holocaustes, sur la cuve d'airain, sur les vêtements sacerdotaux, etc., mais
les principaux chapitres de la loi commencent dans le Lévitique. La plus
importante des ordonnances sont les holocaustes. Ce devait être un spectacle
bien écœurant que de voir les fidèles amener, pour le faire égorger, leur plus
beau bétail, devant l'autel que le prêtre arrosait de sang et couvrait de
graisse, de chair et d'intestins ; les agneaux, les boucs, les chèvres sans
défaut, les tour On pouvait aussi offrir de la fleur de farine, de l'huile, de
l'encens... Si quelqu'un avait péché involontairement contre un commandement
divin, il devait sacrifier un jeune tau on devait sacrifier un bélier, et le
péché était pardonnéQuiconque, excepté les prêtres, aurait mangé de la chair
d'un animal sacrifié, devait être retranché du peuple, c'est-à-dire périr. Dieu
se faisait costumier, il commandait les vêtements d'Aaron et de ses fils, les
prêtres, il leur mettait sur la tête une tiare d'or et aspergeait d'huile et de
sang ces mêmes prêtres. Ainsi « parés», ils devaient être attrayants, ces serviteurs
de Dieu ! Le feu de l'Eternel brûla deux fils d'Aaron qui avaient apporté sur
l'autel un brasier étranger. Dieu défendit au peuple de pleurer la mort de ces
jeunes gens. Dieu défend, sous peine de mort, de boire vin ou boisson avant
d'entrer dans la tente d'assignation. Ordonnances sur la nourriture. - Dieu
permet de manger tout animal qui a le pied fourchu et qui rumine, mais pas le
lapin (qui rumine et n'a pas le pied fourchu), pas le chameau. Défense de
manger des animaux aquatiques qui n'ont pas de nageoires et d'écailles.
Hérissons, grenouilles, escargots, sont impurs et interdits. Toucher même à ces
animaux souillait et quiconque les maniait restait souillé jusqu'au soir ; il
fallait faire des ablutions pour se purifier. Même les outils devaient être
purifiés. Le judaïsme a toujours regardé la femme comme un être inférieur. Le
Décalogue la met au même rang que le bétail. « Tu ne convoiteras pas la maison
de ton pro de l'être humain : la maternité. Le Lévitique dit : « La femme qui
engendrera un mâle sera impure pendant 7 jours, puis après la circoncision de
l'enfant elle restera 33 jours impure, ne tou enfante une fille elle restera
impure pendant 15 jours et elle restera 66 jours à se purifier. » (Lévitique
XII). Aussi même une fille est considérée avec mé naissance. Et il y a des
femmes pour aimer une religion pareille, comme il y a des fanatiques du
catholicisme, lequel regarde aussi une jeune mère comme impure. Le juif qui
abat un animal domestique loin du tem l'assemblée des fidèles (Lévitique XIII).
Défense de manger du sang ; un oiseau tué à la chasse sera vidé de sang et
couvert de poussière !! Le chapitre XIV du Lévitique contient des principes de
morale assez bons, mais il approuve l'esclavage et défend de porter des
vêtements tissus de deux espèces de fil. Au XXe chapitre la peine de mort est
commandée contre celui qui livre son enfant à Moloch, c'est-àdire qui le fait
élever dans la religion des peuples voisins ; peine de mort pour l'adultère,
pour la bougrerie, pour l'union consanguine ... La terre pourra être cultivée
pendant 6 ans, la sep jachère, les arbres ne seront pas taillés, le raisin ne
sera pas cueilli. Les juifs posséderont des esclaves pris dans les nations
étrangères et qui seront esclaves à perpétuité, pourtant un esclave pourra se
racheter à prix d'or. Un père pourra vendre sa fille. Les fils de Kehath seront
tous lévites, ils porteront l'arche mais ne toucheront pas les choses saintes,
sinon ils mourront. Le chapitre VI des Nombres édite de curieuses ordonnances
sur le Nazareat, sorte de considération à Dieu. Le nazaréen ne doit boire ni
vin, ni vinaigre, ne doit manger ni raisin frais, ni raisin sec. Il ne se
rasera pas la tête jusqu'à l'expiration de son nazaréat. C'est probablement de
cette espèce d'ordre monastique temporaire qu'est venu le nom de nazaréen
attribué à Jésus dans les Evangiles, et ce serait de ce nom qu'on aurait fait
Nazareth, où l'Evangile fait éle jamais été d'accord sur l'emplacement de cette
localité. Un homme travaillant le jour du Sabbat, même pour ramasser du bois,
sera mis à mort. J'en ai dit assez pour faire comprendre la cruauté du judaïsme
ancien. Il faudrait reproduire le Pentateuque pour bien exposer la morale de
cette religion de terreur. Voici des paragraphes du XXVIIIe chapitre du
Deuteronome : « Si tu n'obéis point à la voix de l'Eternel ton Dieu, si tu
n'observes pas tous ses commandements, tu seras maudit dans la ville, tu seras
maudit dans les champs, le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, les
portées de ton gros et menu bétail seront maudits. L'Eternel enverra contre toi
la malédiction, le trouble et la me au milieu de toutes tes entreprises,
jusqu'à ce que tu sois détruit, jusqu'à ce que tu périsses promptement parce
que tu auras abandonné l'Eternel. Il attachera à toi la peste, l'Eternel te
frappera de consomption, de fièvre, d'inflammation, de desséchement, de
jaunisse, de gangrène, etc. » Le judaïsme devint surtout influent après la
construc Salomon, temple dont les proportions étaient minuscules, si l'on tient
compte des chiffres donnés par l'Ancien Testament. Il avait été cons
architectes étrangers, car les juifs ne pouvaient cultiver les arts, excepté la
musique, et jusqu'au XIVe siècle les israélites n'ont produit ni peintres, ni
sculpteurs, ni architectes. Le temple construit pour la troisième fois et qui
exis l'ère chrétienne, jusqu'à la destruction de Jérusalem par Titus, ne devait
pas non plus être bien grand, car on ne sait pas même quelle en était la
situation sur la colline de Sion. C'est dans ce temple que se célébraient les
cérémonies commandées par l'Ancien Testament. C'est là que se faisaient voir
les deux grandes sectes tant insultées par le Nouveau Testament : les
Pharisiens aux strictes observations de la Loi, et les Saduccéens à tendances
plus libérales et parfois révolutionnaires. La secte des Erséniens, à laquelle
on a prétendu que Jésus apparte ordre monastique à tendances radicales. La dispersion
après la chute de Jérusalem a amené de grands changements dans le judaïsme. Les
juifs ne peuvent plus faire de sacrifices, des holocaustes, mais ils ont
conservé un grand nombre de pratiques imposées par les doctrines talmadistes.
Ainsi un juif ne peut lui porter à son voisin pour le prier de la remonter ; il
ne peut pas ouvrir une lettremais il peut la lire ; il ne peut pas manger de la
chair d'un animal assommé ; un rabbin doit saigner la bête et la viande devient
casher, c'est pas non plus manger de la partie postérieure de l'animal à moins
que les tendons des cuisses aient été enlevés. La viande doit, avant d'être
cuite, être placée une demi-heure dans l'eau, puis une heure dans le sel pour
en extraire tout le sang, alors le sel est enlevé, la viande rincée, et elle
peut être cuite. Toute parcelle de sang doit avoir disparu. A l'époque de
Pâques la famille doit manger sous des tentes ou des imitations de tentes. La
vaisselle employée à cette époque-là ne doit jamais être employée à un autre
temps, on la casse ou on la serre précieusement. Si, à Pâques, on trouve dans
le corps d'une oie ne fût-ce qu'un grain d'orge, la bête doit être rejetée,
même si les pauvres diables doivent rester affamés ces jours de fêtes. Dans la
grande fête « Yom kipour », les croyants doivent rester toute la journée dans
le temple et jeûner jusqu'au soir. Les femmes ne se mêlent jamais aux hommes
dans les temples, elles occupent une galerie séparée ou sont derrière des
grilles. Les strictes croyantes ne doivent jamais laisser voir leurs cheveux,
elles portent des perruques. Les juifs polonais, ou galiciens, sont très
stricts dans l'observation des règles talmunates. J'ai vu, dans une grande
huilerie de Fiume, dirigée par un Français, un rabbin spécial venir inspecter
toutes les machines pour voir si on ne les graissait pas avec du suif ou du
saindoux. Autrement des centaines de tonneaux d'huile d'olive ou de sésame
auraient dû être jetés, car cette huile devait être expédiée aux juifs de
Galicie. Un juif de ma connaissance, à Fiume, avait reçu d'énormes fûts de vins
de Dalmatie qui devaient être envoyés en Galicie ; un rabbin était là pour voir
com mettre en perce, touché de son vilebrequin le vin du grand fût, celui-ci a
été « blakboulé » et pas une goutte n'a pu être expédiée aux juifs. On voit,
par ce fait, à quelles absurdités peut con religion formaliste. Les juifs de
France, affranchis par la Révolution française, abandonnent peu à peu ces
méticuleuses pratiques. La plupart des jeunes juifs deviennent nette libres
penseurs, socialistes ou anarchistes ; il y en a beaucoup qui épousent des
chrétiennes - surtout si elles sont riches. Il n'en est pas de même dans
l'Europe orientale ; pourtant les jeunes communistes russes, très communs parmi
les juifs, sont - la plupart vont coloniser en Palestine. - G. BROCHER.
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