Les Juifs se nomment eux-mêmes Israélites et
souvent se fâchent si on les désigne sous le nom de Juifs. J'ai offensé
gravement une doctoresse russe en employant devant elle le mot Jid (juif
russe), sans que je susse qu'elle était d'origine juive, car elle était femme
d'un révolutionnaire et incrédule elle-même, mais elle avait cru que
j'exprimais du mépris pour sa race. L'origine du mot Israélite est curieuse.
Voici ce que la Bible nous apprend au chapitre 32 de la Genèse : Jacob,
craignant la vengeance de son frère Esaü, avait envoyé au-devant de celui-ci
une partie de ses vastes troupeaux, et lui-même avait fait passer la rivière
Jabok à ses femmes et au reste de son bétail. Lui voulut passer le dernier, à
la nuit tombante. « Jacob étant demeuré seul quelqu'un lutta avec lui jusqu'à
ce que l'aube fût levée » (Verset 24). « Quand ce quelqu'un vit qu'il ne
pouvait le vaincre, il toucha l'endroit de l'emboîture de l'os de la hanche, de
sorte que cette emboîture fut démise pendant que l'homme luttait avec lui »
(Verset 25). « Et ce quelqu'un lui dit : Laisse-moi car l'aube du jour est
levée. Mais il dit : Je ne te laisserai point que tu ne m'aies béni » (Verset
26). 27. « Et il lui dit : Quel est ton nom? Et il répondit : Jacob ». 28. «
Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël, car tu as été le plus
fort en luttant avec Dieu et les hommes ». 29. « Et Jacob l'interrogea, disant
: Je te prie, apprends-moi ton nom, et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon
nom? Et il le bénit ». 30. « Et Jacob nomma ce lieu Péniel, car il dit : J'ai
vu Dieu face à face et mon âme a été délivrée ». 31. « Et le soleil se leva
aussitôt qu'il eut passé Péniel, et il était boiteux d'une hanche ». 32. «
C'est pourquoi jusqu'à ce jour les enfants d'Israël ne mangent point du muscle
qui est à l'endroit qui est à l'emboiture de la hanche, parce qu'Il toucha
l'endroit de l'emboîture de la hanche de Jacob à l'endroit du muscle retirant
». Dans le prophète Osée, chapitre 12 (versets 3-4.), nous lisons : « Dès sa
naissance il supplanta son frère et, par sa force, il fut le maître en luttant
avec Dieu ». Dans la Genèse, 35, v. 10 : « Dieu apparut encore à Jacob et Il
lui dit : Ton nom ne sera plus Jacob, car ton nom sera Israël. Et il s'appela
Israël ». Ainsi Israël signifie vainqueur de Dieu. Ce Dieu promit à son
vainqueur une postérité innombrable, comme le sable des plages des mers. Cette
légende absurde d'un homme plus puissant que son Dieu qui est obligé d'avoir
recours à un coup interdit dans la lutte, est encore en honneur parmi les Juifs
qui se font gloire de cette origine abracadabrante. La postérité de Jacob n'est
pas innombrable comme l'avait annoncé Dieu de sa propre bouche, mais malgré les
persécutions et la misère indescriptible qui fut le lot des Hébreux pendant des
siècles, on compte une trentaine de millions de Juifs sur la terre. Ce peuple
est toujours resté attaché à sa race, même lorsque presque toute la jeunesse
instruite a renoncé à la religion de ses pères et se proclame hardiment athée.
Cette jeunesse, surtout dans l'Europe orientale, a un ardent amour pour la
terre d'Israël (Eretz Israël) et voudrait rassembler les membres de la
dispersion dans l'antique Palestine, pays aride, qui n'a jamais pu nourrir plus
d'un million d'habitants et qui, à présent, malgré les millions sacrifiés par
les Rothschild, les Hême, les Furtado et autres riches Juifs, ne pourra jamais
nourrir 3 millions d'habitants. Le mouvement sioniste, fondé par Herzt, et
auquel tant d'hommes remarquables se sont dévoués, restera une des curiosités
du XXème siècle, bien qu'il ait été protégé par Sir Herbert Samuel, haut-commissaire
anglais en Palestine. Jamais on ne persuadera aux Israélites de quitter leur
situation en Europe et en Amérique, leurs occupations, leur commerce, leurs
banques, pour aller s'enterrer dans un misérable petit pays d'Asie, tandis
qu'ils peuvent être heureux en Europe, se sentir citoyens des pays où ils sont
nés. Depuis la Révolution Française les Israélites se sont distingués dans
toutes les carrières, même dans celles que la religion mosaïque interdit à ses
partisans, comme la sculpture, la peinture, etc. Les sciences, dans toutes les
branches, ont été cultivées par des Israélites. Leurs noms pullulent parmi les
musiciens (Mendelssohn, Auber, Halévy, Joachim, Moszkovsk, etc.), les peintres
(Pissarro et des centaines d'autres), les sculpteurs (Aaron), les professeurs
d'Universités (Lévy-Bruhl, Lenvrusaut, etc.), les philosophes (Büchner,
Bergson, Freud, etc.), les hommes d'Etat (Disraeli, Isaac, etc.), les
parlementaires et révolutionnaires (Karl Marx, Liebknecht, Trotski, Zinoviev,
Radek, Hasenlauer, etc.). On voit des Israélites éminents jusque dans les
armées, quoique le préjugé populaire refuse aux Israélites le courage
militaire, mais, entre autres, le nom du général Foy, prouve que dans cette
carrière aussi les Juifs se sont distingués. Les romanciers, comme Mauroy,
Suerbach, Spielhagen, etc., les poètes juifs sont nombreux dans la littérature
polonaise, hébraïque et yiddish, etc. - G. BROCHER NOTA. –
Un Dieu qui ne sait pas le nom de celui avec qui il lutte est
une de ces absurdités si communes dans la Bible. Le Dieu lutteur ne veut pas
dire son nom El (ou Elolim) ou Jahvé (Jéhovah), parce que la Bible défend, sous
peine de mort subite, de prononcer le nom de Jéhovah, dieu étranger emprunté
aux tribus du désert du Sinaï et dont la prononciation exacte était inconnue.
Chaque fois que les lettres du nom de Jéhovah apparaissent, les Juifs lisent
Elolim, le dieu des dieux, ou Adonaï.
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