Lorsque
nous dérivons,
Nous
ne faisons attention à rien.
Nous
ne scrutons l'horizon
Que
pour apercevoir un quelconque sauveur potentiel.
Le
constat est évident :
Nous
ne voulons partager nos sourires
Qu'avec
des gens de la même race.
Et
encore, sommes nous sûr de ne pas
Nous
imposer une mascarade ?
L'hypnotisme
n'est visible que par le fait que nous votons encore.
La
soumission n'est pas un échec
Si
elle n'est qu'une étape.
C'est
la préservation de l'universel
Qui
doit être notre objectif.
Une
vision du monde dans la globalité.
Au
dessus des contingences,
Au
dessus des absolus,
Au
nom de l'errance d'une idée.
Ce
n'est pas parce qu'il existe plusieurs chemins
Qu'il
faut croire que nous n'allons pas dans le même sens.
Mais
voulons-nous encore l'espoir
De
surpasser les angoisses
Qui
nous empêchent d'aller vers les autres ?
L'extinction
de la race
Sera
due à votre condamnable surdité.
Qu'avons-nous
à craindre
Puisque
nous sommes entre êtres humains ?
La
fenêtre de notre cellule
Donne
juste sur celle de ceux qui nous observent.
Dans
ces cloisonnements,
Nous
stérilisons les possibilités,
Nous
aseptisons les relations.
Nous
claustrohphobons nos existences.
La
préservation de la race
Comme
une doctrine de vie,
Comme
une ascèse,
Comme
une douleur programmée,
Comme
un rictus sur le cadavre
D'un
émigré sur une plage d'Italie.
Nous
nous enlisons dans les rejets,
Nous
nous enclavons dans des doctrines
Dont
nous ne sommes pas les géniteurs.
Soyons
sûrs que nous vivons tous
Dans
des centres de rétention.
Nos
miradors sont nos téléviseurs,
Nos
matons sont les journalistes.
Nos
projets énoncés dans un 20 h de TF1.
Nos
consciences épinglées dans des talk shows.
Nous
épelons nos espoirs
Dans
des fins de soirées cryptées.
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