Nous
passons notre temps à marcher à côté des autres.
Les
liaisons ne naissent que de volonté.
Nous
ne pouvons regarder sans craindre,
Craindre
de regarder la peur de l'autre...
Ou
d'y voir l'envie.
Ou
l'amertume de penser que nous avons tous les mêmes rêves.
Nous
ne pouvons plus penser
Qu'il
n'y aura jamais assez de rêves pour tout le monde ;
Ou
que le rêve ne pourra contenir l'humanité.
Et
pourquoi ne pas tendre des transversales afin de créer des amitiés ?
Des
transversales comme des besoins vitaux,
Comme
des boomerangs.
Et
si nous décidions d'unir nos allées
Vers
cet objectif commun que nous visons ?
Un
objectif vital primordial,
Qui
ne peut admettre l'éviction d'un seul être.
Pouvons-nous
considérer
Que
nous aurons accompli
Une
destinée si nous accréditions
Les
délires de nos malades politiques ?
L'émotion
est-elle conditionnée
Par
une race quelconque ?
Tissons
le réseau des transversales afin que nos linéarités
Ne
soient pas agonisantes.
Je
veux traverser des espaces
Avec
des contemporains qui ne craignent pas la vie.
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