« S’agissant de Proust, sujet pour moi difficile, je veux bien tenter de parler pour te répondre. Des mères d’abord, que Proust selon moi, dis-tu, sauverait. La question n’est pas que de lui, d’abord, elle l’est de beaucoup, parmi lesquels se trouvent sans doute ceux qui l’admirent le plus. Les écrivains ne manquent pas qui n’épargnent pas les pères, qui épargnent tout de même les mères. Les mères qu’ils ont et les mères qu’ils font. Conséquence stricte de ce que je pense ( que je ne pense que pour moi) : pas davantage de descendance que d’ascendance. Ne pas faire des femmes des mères, ne pas faire de soi un père. Ne rien reproduire, surtout pas soi ».
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