« Les buveurs
d’Holbein remplissent leurs coupes avec une sorte de fureur pour
écarter l’idée de la mort qui, invisible pour eux, leur sert
d’échanson. Les mauvais riches d’aujourd’hui demandent des
fortifications et des canons pour écarter l’idée d’une
jacquerie que l’art leur montre, travaillant dans l’ombre, en
détail, en attendant le moment de fondre sur l’état social.
L’église du Moyen âge répondait aux terreurs des puissants de la
terre par la vente des indulgences. Le gouvernement d’aujourd’hui
calme l’inquiétude des riches en leur faisant payer beaucoup de
gendarmes et de geôliers, de baïonnettes et de prisons. »
« Dans cette
littérature de mystères d’iniquité, que le talent et
l’imagination ont mise à la mode, nous aimons mieux les figures
douces et suaves que les scélérats à effet dramatique. Celles-là
peuvent entreprendre et amener des conversions, les autres font peur,
et la peur ne guérit pas l’égoïsme, elle l’augmente. »
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