Depuis quelques temps, il y a un silence sur les ondes de la Sociale.
Aujourd'hui, la lutte remplace les mots.
Aujourd'hui, nous nous sommes redressés et nous allons faire entendre nos voix.
Nous faisons face à ce que l'entreprise a de plus inhumain, des chiffres et des statistiques opposés à la souffrance.
Des gens pleurent devant leurs casiers de tri dans l'indifférence hiérarchique totale:
"je suis en réunion"
"J'obéis à des chiffres et des consignes et j'obéis sans regarder autour"
"Ma perversité est le malheur de ces gens qui triment comme des damnés en geignant mais sans se rebeller."
Pour ces gens là, les "humains" sont des charges, des poids, des problèmes.
Ils sont les ajustements variables d'une productivité vertigineuse.
Mais aujourd'hui, aujourd'hui, nous étions debout face à eux, face à ces personnes pour leur dire que nous n'accepterons plus jamais que l'on nous parle sur ce ton.
Plus jamais nous ne nous laisserons piétiner sans un retour de flamme.
Bientôt le travail éducatif de la Sociale va reprendre son cours mais il se sera enrichi d'un nouveau combat.
Nous devons passé à cette idée évidente que nous ne devons plus perdre, et pour cela, il y a un travail permanent à faire de questionnement, d'interrogation, de remise en question, sans cri, sans dogme figé mais une réflexion vive, éclairante, libre, sans peur.
Cette peur qui nous soude les semelles au sol et qui nous empêche de nous envoler.
Oser ce qu'il n'imagine même pas
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