Citations de Berhnard et Heiner Muller :
"Un père mort eut été peut-être un meilleur père. Le mieux est un père mort-né."
M.S. dit en plus : " J'ai de toute façon beaucoup de mal à me représenter les choses en termes d'ascendance ou de descendance. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas pour moi des écrivains morts, en tout cas pas de grands écrivains morts, mais - je suis beaucoup moins morbide qu'on ne le croit : je ne le suis presque plus - seulement des grands écrivains, par définition vivants (d'une contemporanéité il est vrai aléatoire, et difficile à établir). Un écrivain vit autant qu'on le lit, pour autant qu'on le lit, aussi longtemps qu'on le lit. Qu'on lit d'ailleurs le plus souvent mieux mort que vivant."
M .S., sans père, ni mère, hais, le haïssant, seul, ni liens antérieurs, postérieurs, ni liens extérieurs, serait issu alors de la volonté des Dieux. Plutôt de la déesse littérature, qu'il ne reconnaît pas non plus. Ne reconnaissant rien, et si peu de personnes. D'ailleurs, il ne s'est suffisamment reconnu que tard, au point de vouloir disparaître à peine arrivé. Aujourd'hui, il s'aime suffisamment pour croire que d'autres peuvent l'apprécier à en souffrir.
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