samedi 27 mai 2017

Je n'en peux plus.

Nous sommes tous là à geindre, sans discontinu , sur les réseaux sociaux de la mauvaise foi de la presse, des silences sur des sujets qui nous touchent, de cette portée aux nues de Macron, des "dérapages" largement contrôlés d'un Hanouna à bout de souffle qui, d'ailleurs, ne sont pas sans rappeler les dérapages d'un autre genre d'un certain Jean-Marie Le Pen qui cherchaient à exister dans les médias.

Et regardez aujourd'hui, pas un jour sans entendre la litanie ressassée de la Truie: islamisme, Schengen, émigration, remplacement, mosquées salafistes et j'en passe?

Et pourquoi ça continue? Parce que l'on regarde, parce qu'on leur donne de l'audience pour des espaces de pub.

Ce qu'il faudrait c'est le boycott général de tout ce que l'on ne veut plus regarder.

Hanouna c'est de la merde, on ne regarde plus...Quotidien tient largement le pavé...
BFMerde passe en continu de la merde?  On ne la regarde plus...Pareil pour Cnews,

Pareil pour tout le reste...Arrêtez de geindre, agissez!

Pareil pour les politiques!  Tous pourris?  Bah oui tous pourris, alors pas plus de Fillon que de Macron que de la Truie et de Mélenchon...

De quoi ont-ils le plus peur?  De l'abstention.

L'abstention c'est la fin des élections et donc la fin de leur système de professionnalisation de la politique. La politique n'est pas un métier mais un engagement.

Proudhon a voulu participer à ce jeun. Il s'est fait élire comme député. Mais à peine député, il s'est rendu compte que ce n'était pas forcément ses idées qu'il défendait mais sa place.

Alors, qu'a-t-il fait? Il a rendu son mandat et il a critiqué ce qu'il avait vécu de l'intérieur.

Si les élections nous étaient favorables, il y a bien longtemps, dans l'ére du temps actuel, qu'elles n'existeraient plus. Non, là, c'est plutôt le contraire: élections obligatoires.

Est ce donc cela la démocratie? Obliger les gens à participer à ce qu'ils détestent parce qu'ils savent que ce n'est pas la solution.

La solution c'est nous. La solution elle est multiple parce que c'est le peuple.

Pourquoi tirer sur Mélenchon et ce qu'il a proposé entre les deux tours?

Il a cassé les codes car il a redonné aux  est le vote "pour".

Je vote "pour" un programme et non pour un nouveau messie qui détient tous les savoirs et les pouvoirs.

Je vote "pour" et si mon programme n'est pas au deuxième tour, et bien je m'abstiens.

Quelle est donc cette fausse illusion de voter pour un candidat pour en bloquer un autre?

Tout cela est factice.

D'un côté, le candidat élu n'a aucune légitimité pour mettre en place son projet pour lequel des é"lecteurs n'ont pas voté. Lui, il affirme que l'on a voté pour son programme. Il y a vol, il y a usurpation et ceux qui ont participé à cette mascarade promettent des actions qui n'ont aucune chance de réussir. Tout cela n'est que de l'enfumage.

Et de l'autre côté, le clivage est là. Masqué superficiellement par cette mascarade mais le clivage est là, présent, pesant, Mélenchon ou Le Pen. Il va être où le point de rupture? Qui va nous prévenir quand la guerre civile va commencer? Les hommes ou les femmes politiques? Cette presse lamentables de braves toutous, ou de braves coqs qui grimpent sur leurs ergots dès qu'on leur dit qu'ils sont à la botte de leurs patrons? Ceux qui osent nous dire, sans rire ni frémir, qu'ils ont fait une campagne anti Macron???

Vous n'en avez pas marre qu'ils nous prennent pour des cons? Mais tant qu'on alimentera leur audimat, ils continueront...

Il a cassé les codes et il se rapproche dangereusement pour les bourgeois de ce que fut, à quelques différences près, de la Commune de Paris.

Cette période sur laquelle les bourgeois Versaillais actuels n'ont de cesse de maudire, de dénigrer, de voler la mémoire pour la travestir.

La Commune ce qui fut le plus proche de la volonté du peuple. Pas de la bourgeoisie, du peuple.

Alors quelle violence dans la répression! Ces meurtres de la part des soldats à la solde de Thiers! Ces petits bourgeois qui crachaient sur le peuple quand il le voyait, tout déguenillé, se battre sur les barricades.

"La commune ou mourir" hurlait-il à ceux qui les massacraient.

La bourgeoisie fit de cette répression la mesure exacte de sa peur. Plus jamais il ne fallait que ce pouilleux de peuple ne recommence. Alors, il a fallu marquer le coup une bonne fois pour toute.

Le paradoxe. Se dresse sur la butte Montmartre le symbole de la supercherie des Versaillais; le sacré cœur qui a été construit soi disant pour expier le sang versé par le peuple parisien. Mais celui qui a coulé le plus, celui qui a rougi les égouts de Paris, ou les arrières cours, c'est celui du peuple.

Alors quand j'entends des grosses pourritures cocainées, sodomisées ou selfiser avec des fachos cracher sur le peuple de Paris qui se rebella tout en sachant que la victoire allait être pour le moins difficile, le peuple de Paris qui devait faire face à l'armée de Bismark et aux tractations de ces gros bourgeois véreux Français qui donnaient le peuple en pâture à Bismark, mon sang de Communard de l'âme, de Communard car c'est l'histoire de mes ancêtres, ne fait qu'un tour et j'ai bien envie de voir de quel couleur est leur sang.

Oui, j'ai le droit d'hurler à mon tour: "La Commune ou mourir!"

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